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par Anne LEVADE Professeur de droit public à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Membre du Conseil scientifique de la Fondation VGE |
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| Le 17 janvier 2025, nous fêterons les cinquante ans de la loi Veil dépénalisant
l’interruption volontaire de grossesse. Révolution pour la société, elle est devenue à
juste titre l’un des symboles de la modernité que le président Giscard d’Estaing
incarna. Alors même que l’on sait qu’il était, à titre personnel, opposé à l’avortement,
c’est par sa volonté que ce texte pût exister.
Valéry Giscard d’Estaing prit des positions fortes dès le début de son mandat, d’abord,
en amnistiant les femmes qui avaient dû interrompre leur grossesse, ensuite, en jugeant
que la loi en vigueur était inapplicable et inappliquée et, enfin, en présentant cette
réforme comme partie intégrante de son projet de « changement ». Lors de son
allocution télévisée du 27 août 1974, ses propose sont sans ambiguïté: il «faut
poursuivre la libéralisation de la société française en faisant progressivement
disparaître de notre législation les dispositifs répressifs, ceux qui datent du temps de ce
que j’appellerai le gouvernement par la peur. C’est ainsi qu’au cours de la prochaine
session, le Parlement aura à se prononcer sur la partie répressive de la législation sur
l’avortement et je souhaite qu’il se prononce dans le sens de l’ouverture et dans le sens
du libéralisme ».
Le texte voté fut critiqué pour ses allures de compromis car tout en dépénalisant
l’avortement, il rappelait à son article 1er que «la loi garantit le respect de tout être
humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe
qu’en cas de nécessité ». Applicable à titre expérimental, la loi ferait en outre l’objet
d’une évaluation à cinq ans.
Cinquante ans plus tard, la modernité l’a définitivement emporté ! C’est sous le même
septennat que la réforme fut reconduite sans limite de durée par une loi du 31
décembre 1979. Puis, entre 1982 et 2022, neuf lois furent adoptées qui, toutes, avaient
pour objet de faciliter l’accès à l’interruption volontaire de grossesse.
Enfin, le 8 mars 2024, la journée internationale des droits des femmes coïncidait avec
l’histoire de la V e République puisque la Constitution était révisée afin que soit affirmé
à son article 34 que «Le législateur détermine les conditions dans lesquelles s’exerce
la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de
grossesse». Ainsi l’œuvre se trouvait-elle juridiquement et symboliquement achevée ! |
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| Patrick Gérard, membre du Conseil scientifique de la Fondation VGE et Patrick d'Humières, enseignant RSE, animateur du cénacle de Conques nous parlent de leur projet d'une Ecole de la démocratie. |
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| Fondation VGE : Le projet d’Ecole de la Démocratie française répond-il à un besoin ?
P. d'Humières: La démocratie est notre bien commun le plus précieux. Il n’est jamais acquis. C’est pourquoi il faut entretenir « l’esprit démocratique » et l’améliorer sans cesse par-delà les crises internes et les pressions externes qui surviennent inévitablement. Le septennat de VGE restera dans l’histoire comme un temps fort de la revitalisation du régime démocratique en France : majorité à 18 ans, droit donné à l’opposition de saisir le Conseil constitutionnel, élection d’un maire à Paris, élection des députés européens au suffrage universel direct, création de la CNIL, …. Giscard a ainsi démontré qu’il fallait faire vivre la démocratie. Aujourd’hui, alors que nos démocraties européennes naviguent entre populisme et technocratie, il faut revenir aux fondamentaux. Notre projet d’école se propose d’y contribuer. |
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| VOTRE SOUTIEN A LA FONDATION |
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| Chaque année, votre soutien est essentiel afin de permettre à la Fondation d’accomplir ses missions reconnues d’intérêt public. En effet, les célébrations du cinquantenaire de la campagne et de l’élection de 1974 nous ont donné de belles occasions de nous retrouver pour marquer les temps forts de cette période importante de la vie politique de notre pays. Attachée au devoir de transmission, la Fondation organise un travail historique pour réaliser des colloques, des manifestations publiques mémorielles, des publications, des archives orales pour lesquelles nous sommes heureux de vous retrouver toujours plus nombreux. Pour 2025, nous souhaitons accentuer les partenariats avec le secteur scolaire et universitaire afin de développer l’axe pédagogique de la mission de mémoire républicaine et citoyenne de la Fondation. Les jeunes sont, pour nous, une véritable force pour faire vivre et rayonner l’action et les idées du Président Valéry Giscard d’Estaing. Ainsi, organiserons-nous une conférence-débat avec la Cité Scolaire Janson de Sailly, sur le thème des actions envers la jeunesse durant le septennat de V. Giscard d’Estaing. D'autres événements suivront dont nous vous ferons part prochainement. Aussi, faisons-nous appel à votre générosité.
Vous trouverez, ci-dessous, un bulletin de don (bouton cliquable) ou à télécharger, avec les avantages fiscaux relatifs à une Fondation reconnue d’utilité publique.
Vous pourrez bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu (si vous êtes un particulier) ou d’impôt sur les sociétés (si vous représentez une entreprise).
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| Une photo et son histoire |
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| Nous sommes le 14 décembre 1974. Le Président Valéry Giscard d'Estaing est en Martinique où il a convié le Président américain Gerald Ford à un sommet pas comme les autres et qui donnera lieu à cette photo restée dans les annales:
VGE et Gerald Ford en maillot de bain, accompagnés du Secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger, dans la piscine de l'hôtel Leyritz, à Basse-Pointe.
« Depuis hier, le monde entier regarde la Martinique », titrait France-Antilles dans son édition du 15 décembre 1974.
Sur fond de crise pétrolière et secondé par leurs ministres (le Ministre français des affaires étrangères, Jean Sauvagnargues et le Ministre de l'Economie et des Finances Jean-Pierre Fourcade, Henry Kissinger et Paul E. Simon, secrétaire au Trésor), les deux chefs d'Etat entament leurs entretiens dès le 14 décembre, puis les poursuivirent au Méridien et au Leyritz.
Leur communiqué final du 16 décembre met sur rails les futures rencontres intergouvernementales entre les Etats-Unis et la Communauté Européenne pour « obtenir la cohérence voulue entre les politiques économiques des pays industrialisés ». Le principe du G6 est lancé et la première rencontre entre chefs d'Etat et de gouvernement des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, de la France, d'Italie, du Japon, a lieu en novembre 1975, à Rambouillet, à l'initiative de Valéry Giscard d'Estaing. |
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| ...la naissance du Conseil européen |
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| | Archives nationales (France), AG/5(3)/3491, reportage 2937, conférence au Quai d’Orsay réunissant les chefs d’États et de gouvernements de la Communauté. 9 décembre 1974. |
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« Le Sommet européen est mort ; vive le Conseil européen ! »
C'était le 10 décembre 1974. A Paris se tint, à l'invitation du Président Valéry Giscard d'Estaing élu 7 mois plus tôt à la tête de l'Etat, le sommet de Paris, en présence des chefs d'État ou de gouvernement des États membres des Communautés: Helmut Schmidt, chancelier fédéral allemand, Joop Den Uyl, Premier ministre néerlandais, Leo Tindemans, Premier ministre belge, Gaston Thorn, Premier ministre du Luxembourg, Aldo Moro, Président du Conseil italien, et les premiers ministres des trois Etats ayant rejoint en janvier 1973 la CEE: Harold Wilson, Premier ministre britannique, Poul Hartling, Premier ministre danois et Liam Cosgrave, Premier ministre irlandais.
Valéry Giscard d'Estaing relate ce 10 décembre 1974 dans son ouvrage "Europa, la dernière chance de l'Europe" (XO Editions, 2014):
"La veille, la réunion s’était ouverte sous l’appellation traditionnelle de « sommet européen ». Avec
Helmut, nous nous sommes mis d’accord pour faire
une proposition.
Nous sommes assis côte à côte, le dos tourné aux
hautes fenêtres qui donnent sur le jardin, glacé par
l’hiver. Des maîtres d’hôtel distribuent discrètement du café. Un feu de bûches a été allumé dans
la cheminée.
Dès le début de la séance, je présente le projet
commun franco-allemand. « Il n’y aura plus de “sommets” européens.
Ils seront remplacés par des réunions régulières
des chefs d’État et de gouvernement, qui prendront le nom de “Conseil européen”. Il faudrait
réunir ce Conseil à dates fixes trois ou quatre fois
par an. » Le Premier ministre britannique, Harold Wilson,
semble mal à l’aise…
« Il faudrait pour cela modifier les traités »,
déclare-t-il.
C’est Helmut qui lui fournit la réplique :
« Ces dernières années, on a réuni des “sommets
européens” sans modifier les traités, et vous n’y avez
fait aucune objection. Aujourd’hui, nous vous proposons seulement de modifier cette pratique et de
donner un calendrier fixe à ces réunions. Il suffit de le décider et il n’y a aucun besoin de traité.
J’observe que le Conseil des ministres nous renvoie
de plus en plus de questions sur lesquelles il n’a pas
pu s’accorder, ce qui nous oblige à nous réunir!
Quand on révisera les traités, on mettra de l’ordre
dans tout cela. » Pas de réaction parmi les participants, sauf le
Premier ministre Belge, Tindemans, qui demande
que la moitié des réunions de ce nouveau « Conseil
européen » se tiennent à Bruxelles, et non dans les capitales des pays qui exercent la présidence tournante, proposition qui est acceptée. Le Conseil européen, réunion régulière des chefs
de gouvernement européens, est né.
Il va s’affirmer par la suite comme l’instrument
ultime de décision et d’orientation de la Communauté européenne et sera inscrit, comme tel, en
1992, dans le traité de Maastricht."
Jean Monnet considéra sa création comme la « décision la plus importante en faveur de l'union de l'Europe » depuis le traité de Rome.
Le 11 mars 1975, se tint la première réunion du Conseil européen, à Dublin.
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L'ACTUALITE DE LA FONDATION
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Le Prix VGE 2024 décerné à cinq étudiants
Le 14 octobre dernier au Sénat, Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a présidé la cérémonie de la 6ème édition du Prix Valéry Giscard d’Estaing remis chaque année par la Fondation en partenariat avec la Fondation Robert Schuman. Le prix distingue pour leur engagement et leur parcours européen des étudiants déclarés lauréat, vice-lauréat et finalistes par le jury du Prix VGE. |
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Cette édition 2024 avait pour thème : « Il y a 20 ans, la Convention européenne présidée par le Président Valéry Giscard d’Estaing introduisait de nombreuses innovations institutionnelles qui structurent aujourd’hui l’architecture européenne. Sur quels domaines devraient porter de nouvelles réformes institutionnelles dans la perspective des nouveaux élargissements ?».
En 2024, le Prix Valéry Giscard d’Estaing revêtait une signification particulière, marquée par les élections européennes et le 50ème anniversaire de l’élection de Valéry Giscard d’Estaing à la Présidence de la République.
Les parrains des lauréats étaient, cette année :
Sylvain Maillard, Député de Paris,
Loïc Grard, Professeur d’Université,
Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman,
Constance Le Grip, Députée des Hauts de Seine.
Etaient présents les amis de la Fondation ainsi que, parmi les invités d’honneur :
Les sénateurs Jean-Claude Anglars, Pierre Jean Rochette,
les membres des corps diplomatiques Emanuela d’Alessandro, ambassadeur d’Italie en France ;
Gudrun Lingner, chargée d’affaires, ministre plénipotentiaire de l’Ambassade d’Allemagne en France ;
Jan Soth, Ambassadeur de Slovaquie en France ;
Dimitrios Zevelakis, Ambassadeur de Grèce en France etc. |
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| | | | Découvrez le profil de la lauréate, du vice-lauréat et des finalistes : |
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| Retour en images sur la cérémonie de remise du Prix au Sénat: |
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| de g. à dr.: Le Secrétaire général du Prix VGE, l'ambassadeur Etienne de Poncins, Louis Giscard d'Estaing, le Ministre Jean-Noël Barrot ci-dessous à droite: Jean-Dominique Giuliano, Président de la Fondation Robert Schuman avec la lauréate, Laura Renucci. |
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Geoffroy de Roquancourt participait à un débat de l'Institut Georges Pompidou
Le préfet honoraire et Secrétaire général de la Fondation VGE intervenait, le 4 octobre, à une conférence-débat organisée par l'Institut Pompidou sur l’action de Georges Pompidou envers le Domaine de Chambord. Ce fut l’occasion d’évoquer les actions des anciens Présidents de la République et les divers enjeux politiques, patrimoniaux et environnementaux liés à la gestion de ce domaine. G. de Roquancourt intervenait en sa qualité d'ancien commissaire à l'aménagement du Domaine de Chambord, de 1975 à 1982 aux côtés d'Emmanuelle Mignon, présidente du conseil d’administration du Domaine de 2007 à 2009 et Alban de Loisy, directeur général de la Fondation François Sommer.
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| | | Eric Roussel invité de l'APHG
Le 17 octobre, Eric Roussel était l'invité d’un café virtuel de l’Association des Professeurs d'Histoire-géographie.L'Académicien et Président du Conseil scientifique de la Fondation Valéry Giscard d'Estaing participait à ce café dans le cadre de la réédition de sa biographie "Valéry Giscard d'Estaing" chez Perrin – format poche (collection Tempus). |
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Réunion du Conseil d'orientation de la Fondation V. Giscard d'Estaing
Le 25 novembre a eu lieu une réunion du Conseil d'orientation. Installé en janvier 2023, il regroupe celles et ceux, anciens supporters ou collaborateurs, Jeunes Giscardiens d’hier ou d’aujourd’hui, intéressés à mettre en valeur l’action de Valéry Giscard d’Estaing. Le Conseil d’Orientation contribue à appuyer la Fondation dans ses projets en apportant ses idées, ses propositions et ses conseils.
Sa mission « opérationnelle » accompagne la réalisation de colloques, de forums, d’expositions, ainsi que la promotion du lieu de mémoire et d’histoire du château d’Estaing. |
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La BD sur VGE présente au salon littéraire Polo Plume
Dominique de La Taille (à droite dans l'image), membre du Conseil d'Orientation a présenté, à l'occasion du salon littéraire Polo Plume au Polo le 1er décembre, la BD "Giscard. Un destin pour la France", en compagnie de Michel de Rosen (à gauche), membre du Conseil scientifique qui y présentait son livre "Fraternité!".
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| | | Réunion du Conseil d'orientation des jeunes
V. Giscard d'Estaing avait à coeur de mieux comprendre les aspirations des jeunes pour promouvoir leur rôle au sein de la société. La Fondation VGE les fait participer à ses missions comme lors de la réunion du Conseil d'orientation des jeunes, le 9 décembre, dans ses bureaux: y participent d'anciens lauréats du Prix V. Giscard d'Estaing ou des étudiants, tous engagés dans l'élaboration et la promotion d'évènements liés à l'action de V. Giscard d'Estaing.
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| Le dernier budget à l'équilibre... |
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Le 15 octobre, Louis Giscard d'Estaing était l'invité de Darius Rochebin sur LCI, pour évoquer le thème du déficit et de la dette en France depuis le septennat de V. Giscard d'Estaing. |
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Entretien dans Paris Match édition du jeudi 5 au jeudi 12 décembre 2024 |
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| | | Initiatives citoyennes
Plusieurs villes comme Dax et, en 2025, Aix-en-Provence, Gondreville ou encore Nancy vont rendre hommage à la mémoire de Valéry Giscard d'Estaing, dénominant un lieu ou une voie publique d'après l'ancien Président. |
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Mardi 21 janvier 2025, réunion du Conseil scientifique
Le Conseil scientifique de la Fondation, présidé par Eric Roussel, se réunit à la Fondation afin d'évoquer l'organisation des différents événements à venir.
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Mercredi 29 janvier 2025, à 8h45: Café-dédicace
A l’occasion de la parution de l’ouvrage «Histoire de la Vème République» (Ed. Bouquins) Eric Roussel, Frédéric Turpin et d’autres contributeurs membres du Conseil Scientifique de la Fondation VGE présenteront leur ouvrage qu'ils dédicaceront ensuite.
informations et inscriptions: contact@fondation-vge.org |
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| Lundi 17 mars 2025, de 14h00 à 17h00: table-ronde sur la TVA
La Fondation organise une table-ronde intitulée « 70 ans de la TVA : quels enjeux pour l’économie ? » à l’Université Paris Dauphine, dans le cadre des House of Finance Days en partenariat avec Dauphine et le Centre des Professions financières. |
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| Mardi 1er avril 2025, de 17h00 à 19h00: colloque dédié à la jeunesse
Cinquante ans après la réforme abaissant l'âge de la majorité civile et électorale à 18 ans, la Fondation organise à la Cité Scolaire Janson de Sailly, Paris 16è un colloque dédié à la jeunesse. Sous l’égide du Proviseur Patrick Fournié et du Professeur d’histoire Damien Pataille - en partenariat avec la Mairie du XVIè arrondissement - ce débat pour et avec les jeunes lycéens et autour de philosophes, sociologues et jeunes engagés dans le monde associatif sera modéré par Dominique Bussereau, Vice-Président de la Fondation VGE et ancien jeune giscardien. |
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PORTRAITS DE LA GISCARDIE
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| | L’historien Pierre Manenti, spécialiste de la France contemporaine et membre du Conseil scientifique de la Fondation Valéry Giscard d’Estaing, dresse le portrait d’une personnalité du septennat 1974-1981. |
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Aujourd'hui, le portrait de Nicole PASQUIER |
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| Si l’amélioration des droits des femmes sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing est liée aux
combats de Simone Veil et Françoise Giroud, le nom de Nicole Pasquier, déléguée régionale puis
nationale à la Condition féminine, avant d’être secrétaire d’Etat chargée de l’Emploi féminin auprès de
Raymond Barre, ne doit cependant pas être oublié.
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"Jean Monnet et Charles de Gaulle
Destins croisés, oppositions et héritages" (Presses Universitaires de Rennes), par Éric Roussel et Laurent Warlouzet, membres du Conseil scientifique.
Ils y analysent les personnalités contrastées et souvent opposées de Jean Monnet et Charles de Gaulle qui ont tous deux joué un rôle déterminant dans la politique internationale de la France, dans la construction européenne et dans les relations transatlantiques de 1940 et 1970. |
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| | | "L'honneur d'un colonel : de l'Algérie à Kolwezi" (Ed. Pierre de Taillac), par Arnaud Erulin.
Il y relate la carrière du colonel Erulin et revient notamment en détail sur l'opération Bonite, à Kolwezi en mai 1978, opération qui reste une opération militaire marquante du septennat du Président Giscard d'Estaing. |
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| | | « L’armée des partisans » de la Ve République ?
Les Comités de défense de la République (1968-1978); aux Presses Universitaires de Rennes, par Bryan Muller, membre du Conseil scientifique.
Il y revient sur la création des Comités pour la défense de la République (CDR) en réaction aux événements de mai 1968 comme tentative originale de modernisation militante de la famille gaulliste. |
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| Pouvez-vous vous présenter et nous dire quel est votre lien avec la Fondation VGE ?
Je suis Bryan Muller, docteur en Histoire contemporaine qui enseigne dans le second degré. Mes recherches portent sur l’histoire du gaullisme et de la violence militante en France après 1945, même si je m’ouvre peu à peu aux autres formations de droite. Ma thèse ayant porté sur les années 1968 à 1981, j’ai décidé de rejoindre en 2022 la Fondation Valéry Giscard d’Estaing afin de garder un lien avec cette période que j’ai tant étudié. D’abord membre du conseil d’orientation, j’ai été intégré il y a peu au conseil scientifique sur proposition d’Éric Roussel.
Comment jugez-vous en tant qu'historien, le bilan du septennat du Président V. Giscard d'Estaing ?
Tout dépend ce que vous entendez par juger. Un historien n’a pas à « juger » de l’histoire avec son regard de citoyen. L’histoire a déjà eu lieu et il serait vain pour un chercheur de prétendre pouvoir juger les acteurs du passé. En revanche, si par « juger », vous demandez d’émettre une analyse, je vous dirais que celle-ci n’est pas simple. Valéry Giscard d’Estaing arrive à un tournant défavorable de notre histoire. Le premier choc pétrolier se fait de plus en plus sentir au début de son mandat et, à peine les effets de celui-ci contenus, éclate un second choc pétrolier qui va gravement nuire à l’économie française. Les divisions qui marquent les alliés d’hier (néogaullistes, libéraux et centristes) s’exacerbent aussi durant le mandat présidentiel de Valéry Giscard d’Estaing. Sur le plan international, Giscard d’Estaing est le premier à qualifier la France de « grande puissance moyenne », rompant ainsi avec ses prédécesseurs. Son mandat s’achève aussi sur un renouveau de la Guerre froide que l’on qualifie traditionnellement de « guerre fraîche » (1975-1985)... Les difficultés s’accumulent durant la présidence Giscard d’Estaing et pourtant, celle-ci a su apporter des innovations sociales et politiques (parfois héritées des événements de 1968) non négligeables : possibilité pour les oppositions de se saisir du conseil constitutionnel, droit à l’IVG, loi informatique et libertés, divorce par consentement mutuel, création du collège unique avec la loi Haby, etc. Tout cela dans des circonstances complexes et parfois peu favorables.
Vous venez de remporter le prix spécial et le prix du public de la Game Jam des Rendez-vous de l'Histoire de Blois. De quoi s'agit-il précisément et que vont-ils vous permettre ?
La Game Jam a été créée il y a trois ans dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire de Blois 2022. Il s’agit d’un concours où une équipe d’inconnus doivent réaliser en 48 heures un jeu inspiré des travaux de thèse de jeunes chercheurs candidats en mutualisant leurs compétences. Cette année, huit équipes s’affrontaient et devaient produire un jeu vidéo qui soit à la fois ludique et instructif dans les temps impartis. Dans mon cas, il s’agissait de produire un jeu qui s’appuyait sur le début de la période de ma thèse (les élections législatives de juin 1968) car elles permettaient de développer en si peu de temps un jeu narratif de type fiction interactive : la période est agitée, tumultueuse, parfois (très) violente. Cela permettait de réaliser un jeu « vendeur » sans dénaturer pour autant les faits : si les personnages sont fictifs, ils s’inspirent tous de cadres et militants authentiques ; l’ensemble des options proposées aux joueurs s’appuient sur des sources, tout comme les résultats obtenus. Ce jeu a été récompensé car, en dehors de sa finition, son caractère pédagogique a retenu l’attention : le grand public, mais aussi les élèves, peuvent apprendre un pan de l’histoire de notre démocratie, les rapports entre individus en contexte électoral particulièrement troublé, ou encore une vérité simple, à savoir que sous forte tension, des militants pouvaient parfois en venir aux mains pour défendre leurs idées sans forcément être des extrémistes de droite ou de gauche. Les temps changent, les mœurs aussi, mais il est sain de savoir d’où nous venons et comment nos ancêtres (pour ceux n’ayant pas vécu ces événements) ont vécu – et réagi à – ces événements exceptionnels. |
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| | | Idées de cadeaux à glisser sous le sapin: |
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MIEUX CONNAITRE LA FONDATION
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Le Bureau de la Fondation V. Giscard d'Estaing
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M. Louis Giscard d'Estaing
Président
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M. Dominique Bussereau
Vice-Président
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Mme Aline Jacquet-Duval
Trésorière
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M. Geoffroy de Roquancourt
Secrétaire Général
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Le Conseil d'Administration de la Fondation
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L'équipe de la Fondation VGE
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Céline Jarno-Dalbera
Directrice générale
celine.jarnodalbera@fondation-vge.org
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Natascha Keller Cali
Communication (Prest. ext.)
communication@fondation-vge.org
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Isabelle Morineau
Assistante
secretariat@fondation-vge.org
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Ilona Garcia Chargée de mission au château d’Estaing, médiateur culturel chateauestaing@fondation-vge.org |
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